[feat Camille] She's a f*uckin' traducteur universel. (ça colle pas a l'époque, c'est normal)
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Sujet: [feat Camille] She's a f*uckin' traducteur universel. (ça colle pas a l'époque, c'est normal) Lun 29 Juil - 19:03
Léonard s'ennuyais. Il était dans ses appartements depuis si longtemps... Plusieurs heures, tout au plus. Mais beaucoup, au moins 4...
- Pffff...
Léonard s'ennuyais ferme. Il devait bien y avoir une chose à faire dans ce château? Héloïse était introuvable, comme Céleste ou le baron Des Froides... Et il ne désirait pas voir Violetta. Oh non! Surtout pas! Elle l’ennuierait plus qu'autre chose. Mais c'est alors qu'on frappa a la porte. De la visite? Il allait s'amuser. Un rictus poussa sur sa bouche.
- Si ? Entrar! [Oui ? Entrez !]
Comme il s'y attendait, celui ou celle qui toquait a la porte ne parlait pas espagnol. Parfait. Le rictus inquiétant devenait de plus en plus grand. Léonard eu même un rire. Il alla ouvrir la porte.
- Acceder He dicho! [Entrez ai-je dis !]
Le domestique ne devait pas avoir plus de 14 ans. Léonard se mordilla la lèvre inférieure pour s'empêcher de rire. Apparemment, ce garçon n'avait aucune expérience de la vie.
- ¿cuál es tu nombre? [Comment t'appelles-tu ?] -Heuuu...
Léonard poussa un soupir. Il allait bien s'amuser.
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Sujet: Re: [feat Camille] She's a f*uckin' traducteur universel. (ça colle pas a l'époque, c'est normal) Lun 29 Juil - 20:11
Nous sommes tous pareils aux yeux du Seigneur notre Dieu...
Le Soleil guidait chaque journée s'écoulant à Versailles, mais dans cette cour fastueuse aux visages fardés et sur lequel les mouches étaient significativement placées, il y avait deux soleils, tout d’abord celui de l’astre brillant dans le ciel et réchauffant la Terre et le Roy, Soleil de Versailles, Soleil de la France. Le souverain avait des journées chargées mais surtout organisées avec précision par son fidèle valet : Alexandre Bontemps, premier valet de chambre de sa Majesté, intendant de Versailles et secrétaire général des Suisses et Grisons. Cet homme discret mais respecté de tous savait tout de ce qu’il se passait entre les murs du palais et si Camille-Angèle avait déjà eu l’occasion de s’adresser à lui à plusieurs reprises, elle restait intimidée par ce personnage important et imposant. Aussi, ce matin-là quand il avait demandé à lui parler, elle était restée silencieuse et s’était contentée d’écouter ses instructions, les yeux baissés. Finalement, elle avait approuvé dans un sourire les ordres donnés, montrant bien avoir compris. Elle ne pouvait s’empêcher de se trouver honorée de la tâche qui en ce jour lui était confiée : Nombre d’étrangers arrivaient chaque jour à Versailles, venant d’Angleterre, d’Italie ou encore d’Espagne, elle devrait s’assurer qu’ils soient bien installés et ne manquent de rien, le fossé de la langue n’existant pas pour elle contrairement à d’autres serviteurs n’ayant pas reçu son éducation. Aussi la jeune femme, ravie, arborant son sourire habituelle marchait-elle dans le palais pour s’assurer que tout se déroule bien, elle frappa à la porte des appartements de plusieurs nobliaux, leur demandant si ils avaient besoin de quelque chose, mais beaucoup ayant leur propre traducteur quand ils ne comprenaient pas ou ne parlaient pas le français, elle se retrouva vite sans besogne. Elle se posta donc dans un couloir quand elle vit passer un homme visiblement plus âgé qu’elle mais aussi de la même classe sociale qu’elle, elle fut surprise de l’air hautain et prétentieux sur son visage, elle n’avait pas de maître ni de maître auquel ou à laquelle obéir outre le roi, lui avait cela. Camille-Angèle détourna le regard, reprit sa ronde quand elle l’entendit frapper à la porte des appartements qu’on lui avait indiqués comme ceux de Léonard de La Castille, un marquis espagnol. En tendant l’oreille, la jeune femme reconnu l’accent de la langue hispanique, douce et mélodieuse bien qu’elle y préfère sur ces points l’italien, plus musical à son sens. En entendant l’homme se troubler, elle ne put s’empêcher de sourire, ce fut plus fort qu’elle. Elle le laissa bredouiller un instant, savourant sa vengeance avant de venir à son secours, s’avançant vers le courtisan dans un sourire doux et avenant, exécutant une parfaite révérence des plus élégantes avant de s’en redresser.
« ¿ Señor ? ¿ puedo ser de alguna utilidad ? » [Monsieur ? Puis-je vous être d’une quelconque utilité ?]
Son espagnol était parfait, l’accent maîtrisé, elle regarda le domestique qui cette fois la considéra avec plus de respect, comprenant ne pas avoir affaire avec n’importe qui. Camille-Angèle n’aimait pas étaler sa science, détestait en faire étalage, toutefois, si elle ne voulait pas que pour se pauvre ougre les choses tourne au vinaigre, elle le devait bien. Le domestique lui tendit un billet visiblement destiné au marquis avant de se reculer, s’inclinant devant le nobliau, la regardant un instant encore avant de se détourner pour détaler. Camille Angèle resta silencieuse, calme, sereine, les yeux baissés, tendant avec douceur le papier plié en deux au marquis.
« Esto parece ser para usted Señor. » [Cela vous semble destiné Monsieur.]
Sa culture, sa maîtrise, sa grâce et son calme rappelaient son éducation soignée et appliquée, la faisant davantage passer pour une jeune noble que pour une simple domestique.
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[feat Camille] She's a f*uckin' traducteur universel. (ça colle pas a l'époque, c'est normal)