Dis nous à quoi tu ressemble en un minimum de 150 mots.

Tristan a toujours été un jeune homme charmant, dit-on. Souriant, galant et serviable, il fait rougir la plupart des dames de la Cour. Selon beaucoup d'entre elles, il est à l'image de l'homme parfait ! Fort, courageux, intelligent et tellement gentil avec la gente féminine, Tristan a un grand succès auprès des femmes. Et il en est conscient. Flatteur, il sait trouver les jolis mots pour faire tomber une jolie demoiselle sous son charme. Il est toujours ainsi avec les dames. Il ne peut s'en empêcher. Pour lui, les femmes sont toutes des fleurs dont on doit prendre soin pour qu’elles ne se fanent jamais. C’est pourquoi il accepte toujours d’aider une demoiselle en détresse. Sans doute est-ce en partie dû à l’absence de sa mère.
Avec les hommes, il est différent. Il reste aimable mais est beaucoup plus distant, ou plutôt beaucoup plus formel. Tristan apprécie plus la présence des dames que celles des hommes. Il préfère voir à quel point elles peuvent être sensibles et fragiles. Les hommes, quant à eux, n’ont pas cette sensibilité qu’il apprécie tant. Malgré cela, il ne refuse jamais une conversation avec un courtisan… Ce qui est plutôt de la pure politesse à vrai dire.

Malgré son comportement de parfait galant, Tristan est intérieurement quelqu’un de vif et d’impulsif qui cache très bien ces deux traits de caractères aux autres. Seuls les autres mousquetaires – car il considère qu’il est inutile de cacher sa personnalité à ses compagnons – savent à quel point il est têtu et borné. Tristan n’est pas quelqu’un de forcément docile qui obéit au doigt et à l’œil. Il est une personne qui a ses propres idées qu’il défend avec vivacité. Quand il n’est pas en accord avec quelque chose, il le fait bien savoir. Déterminé, il n’abandonne jamais et termine toujours ses projets.

Tristan est aussi quelqu’un de loyal. Il ne ment presque jamais sauf lorsqu’il considère qu’il est plus sage de ne pas dire la vérité et parle tout le temps avec franchise. Il tient toujours ses promesses et ne les rompt que lorsqu’il n’a d’autres choix. Il est une personne de confiance sur laquelle on peut compter. On pourrait croire qu’il est déloyal envers les femmes mais c’est faux. Il ne fait que leur faire plaisir en leur racontant de jolis mots mais il n’a encore jamais dit à l’une d’entre elles qu’il l’aimait. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le beau Tristan Levesque n’a encore jamais connu le véritable amour !

Tristan Levesque est né un matin d’automne, alors que les arbres commençaient à avoir leurs magnifiques feuillages orangés. Charles Levesque était tellement ravi d’avoir eu un fils sain et en parfaite santé ! Il était tellement heureux qu’il choisit le prénom de son fils avec un certain paradoxe en le nomment Tristan en référence à l’histoire de Tristan et Iseult. Madame Levesque, quant à elle, bien que très affaiblie, était en très bonne santé. Monsieur Levesque était donc l’homme le plus heureux du monde. Mais cela était avant que, quelques jours plus tard, Tristan fut découvert seul dans la chambre de sa mère sans aucune trace de celle-ci. On chercha partout dans le manoir. Monsieur Levesque envoya même quelques hommes fouiller Paris. Mais personne ne retrouva Madame Levesque. Tout ce qu’il restait d’elle était une bague qu’elle avait laissée à son chevet… L’alliance qui la liait à son mari. Monsieur Levesque en fut dévasté. Il ne voyait pas pourquoi sa femme l’aurait quitté. Il s’était donc mis en tête qu’on l’avait enlevée et qu’une rançon allait bientôt lui arriver. Mais aucune demande d’argent ne lui avait été donnée… Jamais. Le prénom Tristan n’était donc pas tout à fait un paradoxe.

Madame Levesque était partie. Elle s’était enfuie avec un domestique dont elle était éperdument amoureuse. Cette liaison avait été gardée parfaitement secrète. Monsieur Levesque n’y était pour rien dans cette relation. Il aimait et respectait sa femme. Et madame Levesque respectait son mari. Quand elle avait commencé à tomber amoureuse, elle avait d’abord refusé de l’admettre. Mais les sentiments la rattrapèrent. Il y a longtemps que monsieur Levesque voulait un fils. Madame Levesque était malheureuse de trahir son mari. Elle se rassurait souvent dans les bras de son amant. Et un jour vint où elle tomba enceinte. Madame Levesque fut alors prise de panique. Elle ne savait pas si l’enfant qu’elle attendait était celui de son mari ou celui de son amant. Inconscient des relations de madame Levesque avec son domestique, monsieur Levesque était si heureux que sa femme soit enceinte qu’il ne se rendit même pas compte de l’angoisse de celle-ci. Madame Levesque eut de la peine pour son mari et décida alors de faire comme s’il s’agissait de son enfant… Même si, au fond d’elle, elle savait que le véritable père était son amant. Elle mit en confidence madame Boidin, la future nourrice du futur bébé, et lui fit promettre de ne rien révélé à son mari. Le secret fut gardé. Plus tard, Madame Levesque et son amant préparèrent le projet de s’enfuir après la naissance de leur enfant. Jugeant que celui-ci vivrait mieux dans la demeure de monsieur Levesque, ils décidèrent à contrecœur de le laisser. Le domestique demanda sa démission bien avant l’accouchement  pour éviter les soupçons. Madame Levesque prépara ses bijoux de plus grande valeur pour les emporter au moment venu. Il ne restait plus qu’à attendre la naissance de l’enfant…

Monsieur Levesque fut affligé par le départ de sa femme. Il fallait se rendre à l’évidence. Madame Levesque était partie, lui laissant son enfant. Depuis ce jour, monsieur Levesque ne souriait plus. Il était dur, ferme et plus aucune plaisanterie n’arrivait à recourber ses lèvres. Il était devenu l’homme le plus sérieux et le plus pointilleux de tout Paris. Il éduqua son fils avec sévérité et fermeté, ne tolérant aucune erreur. Il devenait toujours plus difficile de le satisfaire. Mais Tristan était bon élève et suivait les exigences de son père. Contrairement aux apparences, monsieur Levesque aimait ce fils. Il en était même très fier. Il lui avait appris à manier l’épée avec grâce et Tristan apprenait à lire, à écrire et à compter avec facilité. Il avait une éducation digne des nobles pour lesquels monsieur Levesque avait vendu tant de soie avant de faire fortune. vendu tant de soie avant de faire fortune.