Une rencontre pour le moins... Rebelle. [PV Héloïse] [Fini]

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Quelques jours après mon arrivé, une lettre me parvenu. Dedans, la comtesse DelaCendre m'invitait a prendre le thé chez elle. Je me préparais alors en revêtant mon habit des grand jours -une veste bleu et un pantalon noir portant, ainsi que sous ma veste une chemise avec, sur le col, l'insigne de Castille-, en emportant un gâteau préalablement acheté chez le pâtissier du coin, et je me rendit dans le salon de thé de la comtesse.
Après être entrer, je déposait mon gâteau sur la table, et la comtesse m’invita a m'asseoir près de ses amies. Les conversations de ces commères ,ne portait que sur des critiques et elles s'acharnaient sur une certaine Héloïse de la Vallière ne pouvant plus supporter ces blabla incessants et sans avoir put placer un mot, je m'enfuyait vers l'allée centrale où, pour décompresser et après m'être assuré que personne ne traînait dans les parages, je m'écriai pour me soulagé:

-Dieu de la bonneuh Castilleuh!! Quelle sont ennuyeuseuh!!

C'est alors qu'apparu la belle marquise de la Vallière.

Héloïse soupira. Marchant dans l'allée principale, elle entendait les courtisanes chuchoter sur son passage.

- Regardez cette gueuse ! murmurait une dame ridiculement poudrée à coté d'elle. Sait-elle seulement ce qu'est le goût vestimentaire ?

Elle ne voyait vraiment pas ce qu'elle avait contre sa robe ! Simple, uni, pratique et verte, tel qu'elle les aimaient ! Pas de surplus inutiles avec tous ces froufrous, perles, noeuds et autres babioles ridicules (Mis à part son ravissant pendentifs en émeraude assorti à sa robe verte... Mais passons !).
La jeune femme se tourna brusquement vers la courtisane, les lèvres pincées.

- Et vous ? Savez-vous seulement quel est la couleur de votre vrai peau ? répliqua-t-elle le ton cassant.

La dame s'offusqua mais ne trouva rien à riposter...
Héloïse leva alors fièrement la tête et tourna les talons. Mon Dieu ces nobles ! Toujours à se croire supérieurs aux autres ! Et tous si ridicules avec leurs grands airs ! Surtout qu'ils n'étaient généralement pas très futés - et quand c'était le cas, ils n'étaient que plus amusant de les ridiculiser !
Un bref souvenir des amies de sa tante lui revint en mémoire. Toutes à se moquer d'elle quand elle n'était encore qu'une enfant... Ce souvenir fit apparaître une horrible grimace dégoûtée sur son visage. Maintenant, c'était son tour de les ridiculiser !
Elle continua son chemin, le visage dédaigneux, quand elle entendit une voix à l'étrange accent ponctué de "euh" ressemblant à celui, vaniteux, de certains nobles qu'Héloïse ne pouvait supporter d'entendre.

- Dieu de la bonneuh Castilleuh!! Qu'elles sont ennuyeuseuh!!

Elle se figea brusquement. Elle crut avoir mal entendu. Est-ce que cet homme à l'accent mondain, là, juste à coté d'elle, venait de dire que ces courtisanes étaient ennuyeuses ?
Bon, en même temps, c'était ce que la plupart des nobliaux disaient. Mais là, il semblait désespéré, presque prêt à aller mettre fin à ses jours après avoir écouter une discussion de commères - réaction qu'elle avait toujours envie de faire, elle !
Elle cligna plusieurs fois des yeux, surprise, puis un rire nerveux s'échappa alors de sa gorge. Petit à petit, le petit ricanement se transforma vite en un fou rire qu'elle ne pouvait plus contrôler. Elle était pliée en deux, les larmes lui montant presque aux yeux. De plus, l'accent ridicule de l'homme n'arrangeait pas les choses.
L'homme la regardait avec un drôle d'air. Héloïse essaya de reprendre le contrôle de son fou rire avant de s'exclamer, encore hilare :

- Excusez-moi ! C'est trop drôle ! Je ne peux m'en empêcher !

Elle inspira profondément pour se calmer.

- Dites-moi, cher monsieur... D'où venez-vous pour avoir un tel accent ? demanda-t-elle la voix amusée.

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Après avoir crié de toutes mes forces, je découvris devant moi Héloïse de la Vallière, les yeux plus rond que les coupoles des palais de Moscou. Après quelques instant, elle éclata de rire, je la regardais, ébahis, pétrifié a l'idée d'avoir été entendu, ou pire encore.. Reconnu. Je la regardais en priant pour qu'elle ne me connaisse pas. Du moins, qu'elle ne connaisse pas mon apparence. je suis de bonne famille, mais je n'en suis pas pour autant bête. Ou du moins l'était-je à cet instant, car son fou rire fut communicatif. Je failli même me torde de rire par terre, c'est vous dire comme il étais fort! Rire n'avait jamais été mon fort, mais là! Heureusement, mon fou rire se dissipa un peu lorsqu'elle me demanda d'une voix qui se voulait respectueuse mais néanmoins encore prit dans un fou rire:

-Dites-moi, cher monsieur... D'où venez-vous pour avoir un tel accent ?

-Je suis Léonard DelaCastille, marquis de Castilleuh! Sachez, madame, que mon accent est uniqueuh, et que jeuh n'en ait en aucun cas des complexes-euh. au fait, je cherche a fuir cet endroit au plus viteuh, avant que les dames ne remarques-euh que je me suis enfuit. Voudriez-vous me faire visitez le château et la villeuh?

Entendant ces mots, un énorme sourire mesquin apparut sur les lèvres d'Héloïse. Elle le scruta de haut en bas ce "Léonard deuh la Castilleuh". ,

- Alors, comme ça, vous avez du succès auprès des dames ? dit-elle sur un ton moqueur. Je ne l'aurais jamais cru en vous voyant juste ainsi !

Elle s'était retenue de toutes ses forces pour ne pas dire cette phrase, mais c'était plus fort qu'elle... L'habitude de toujours être cassante avec les courtisans sûrement...
Et étrangement, un sentiment de gêne vint lui chatouiller l'esprit. Un sentiment de gêne ?! Qu'est-ce qu'elle avait tout d'un coup ?! Était-elle malade ? C'était nullement dans ses habitudes ! Mais elle ne savait pas pourquoi... Elle se sentait très légèrement honteuse d'avoir dit ces paroles blessantes à cet homme...
Malgré cela, son sourire mesquin ne quitta pas ses lèvres. Elle chassa ses pensées comme on chasse des souris avec un balais - tous ces rongeurs inutiles qui ne font que vous manger vos provisions !
Elle le regarda encore un moment avant de continuer, toujours sur son ton cassant. Elle allait voir ce que ce marquis de la Castille avait dans le ventre...

- Et vous ne me demandez pas mon nom ? Vous ne connaissez donc pas les manières ?

Et c'était elle qui disait cela ? C'était l'hôpital qui se moquait de la charité ! Son sourire ne fit que s'élargir à cette pensée. Décidément ! Aujourd'hui, tous ses sentiments étaient inversés !

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Je la regardais les yeux ébahis.Autant de mauvaise volonté et d'insolence dans un corps aussi mignon? Comment était-ce possible?
Pendant un moment, un silence s'installa, et au bout d'un moment, elle commença a s'éloigner en se disant sûrement que j'étais un lâche incapable de répondre a une dame. Je l’attrapait alors par le bras et je lui répondit:

-Madameuh, je sais qui vous êtes-euh, vous êtes Mlle Delavallière, une des courtisanes-euh les plus belles-euh qui ait jamais courtiser, et pour ceuh qui est des bonnes-euh manières, je crois savoir que votreuh réputations n'est pas du genre a les respecter! dit-il, puis je dit en baissant la tête, et commeuh je vous comprend... murmurait-je. Les femmes-euh de la cour sont im-su-por-tableuh! Elles parlent-euh, et ne s'arrêteuh plus! pui, en la prenant par le bras, je lui proposait: Mais-euh, faite-moi plutôt visitéeuh le château.

Dans mon esprit, tout s'embrouillait, visité le château? avec elle? Mais pourquoi lui avait-je demander ça? C'est vrai qu'elle était plutôt jolie, mais elle était... Comment dire... Cassante. Mesquine. Mais pas méchante.

Elle l'observa un moment, surprise. Elle ne s'était pas du tout attendue à ce qu'il réagisse ainsi... Au début, comme il ne faisait rien et qu'il semblait complètement pris au dépourvu, Héloïse avait cru qu'il était comme les autres - c'est-à-dire un courtisan idiot - et avait été un peu déçue à vrai dire... Elle s'était donc éloignée et elle se sentit plus que surprise quand il l'attrapa par le bras.
Maintenant, un autre sourire apparut sur ses lèvres. "Une des courtisanes les plus belles qui ait jamais été courtiser", hein ? Il la flattait ! Et la façon dont il parlait des courtisanes était tellement drôle ! Il semblait plus que désespéré ! Finalement, ce cher Léonard de la Castille pourrait peut-être devenir un de ses amis...

- Vous me flattez, monsieur ! s'exclama-t-elle en souriant de plus belle. Je veux bien vous servir de guide si vous le souhaitez... Mais pourriez-vous lâcher mon bras s'il vous plaît.

Elle lui adressa un sourire moqueur et attendit sa réaction.

Invité

Lorsqu'elle prononça ces mots, je me sentis gêné et je lui lâchais le bras.
Son sourire moqueur avait réapparu sur son visage. Misère de misère, devait-elle toujours avoir cette attitude avec les hommes? pas étonnant que les gens de la cours ne lui adressait pas la parole! Néanmoins, je l’appréciais tout de même, avec ses grands yeux verts pâle et ses cheveux roux.

b]-Certeuh, je me suis emportéeuh. Par où commencons-nous? euh.[/b]

Spoiler:

L'accent ridicule du courtisan fit encore élargir le sourire d'Héloïse... C'était plus fort qu'elle. Elle ne pouvait s'empêcher de se moquer intérieurement de la voix de son interlocuteur. C'était devenu sa nature, de se moquer des autres. C'était sa protection et sa vengeance. Ces nobles n'avaient qu'à bien se tenir !
Héloïse se tourna vers l'Allée et commença à marcher sans vérifier s'il arrivait à la suivre.

- Nous allons commencer par visiter les jardins, dit-elle tout en marchant. Nous passerons d'abord par les différents bosquets. Ensuite, nous irons admirer les fontaines. Et enfin nous irons à l'Orangerie...

Elle laissa sa phrase en suspend. L'Orangerie étaitl'endroit qu'elle détestait le plus. Pour quelle raison, elle ne savait pas vraiment... Elle ne pouvait juste pas se sentir à l'aise là-bas et elle comptait s'y attarder le moins de temps possible. Aussi, elle marcha vite et ne laissa presque pas le temps à monsieur de la Castille d'admirer le paysage.

[SUITE DU RP A L'ORANGERIE]